Joseph O'NEILL, Netherland, Éditions de l'Olivier, traduit de l'anglais par Anne WICKE, Éditions de l'Olivier, Paris, 2009 (297 pages).
Que penser de ce roman ? L'histoire court de septembre 2001, tout juste après la destruction des tours du Word Trade Center, jusqu'à nos jours, le héros,Hans, néerlandais, passant des Pays-Bas à Londres puis à New York pour revenir in fine à Londres. Il y a aussi son épouse, et une séparation qu'il a de la difficulté à vivre, réfugié qu'il est au célèbre Chelsea Hotel. Il y a surtout le personnage de Chuck Ramkissoon, mystérieux trinidadien et grand amateur de cricket, ce non moins mystérieux sport et dont le corps est, au début du roman, repêché des eaux de la rivière Hudson.
Tout cela se lit bien, mais j'avoue que la métaphore de ce sport, si populaire non seulement au Royaume Uni mais encore dans tout le Commonwealth, au point, même, qu'on puisse dire que tous ces peuples de l'ex-Empire britannique, se le seront approprié, et qui aurait été, bien avant le base-ball, version édulcorée de celui-ci, le premier sport des États-Unis originaux, m'a échappé. Et qu'il n'y aurait rien de plus urgent que de l'y réintroduire.
Personnalité hors du commun que ce Chuck, qui semble être le porte-parole de l'auteur, dans un difficile dialogue avec Hans. Activités vraisemblablement maffieuses, et passion du cricket. Amour sans bornes de son pays d'adoption. Et, finalement, j'imagine, une vision des États-Unis par ces nouveaux Américains. Mais quoi ? Voilà, je n'ai pas vraiment compris.