Un accord de non-divulgation liait en effet l'ex-agent à son ex-employeur (qu'elle a quitté en 2002), et s'est pourtant offert le luxe d'un livre, publié par Simon & Schuster. Mais les révélations qu'elle fait dans ce livre font grincer des dents la CIA, et selon la décision de la cour d'appel fédérale de deuxième district, ladite Valerie Palme n'avait en effet pas le droit de divulguer quoi que ce soit dans son livre.
On s'en souviendra, l'Association of American Publishers avait apporté son soutien sans retenue à l'éditeur et son auteure, alors que la CIA, toujours elle, tentait de faire censurer le livre. Selon l'AAP, les informations dévoilées par Palme font déjà partie des éléments connus dans le dossier, et aucune raison n'aurait dû s'interposer.
Les informations pointées à l'époque par l'agence de renseignement seront donc condamnées dans le livre à être éradiquées. Mais l'éditeur compte bien se venger en faisant paraître en 2011 les mémoires de Dick Cheney, achetées pour un montant de 2 millions $.