Sur la nouvelle politique documentaire, qui semble vouloir être centralisée et en conséquence restreindre l'autonomie d'acquisition et de gestion des bibliothèques. Les modifications de fonctionnement mises en place par le Service du Document et des Échanges (SDE) sont faites sans concertation avec les établissements, sans suivi pratique et par conséquent incomprises par la plupart des équipes (Suppression de la référence « Livre Hebdo », Comités de veille documentaire... ).
La mise en place de quotas envisagée par l'administration risque de fragiliser de nombreux petits établissements en imposant certains types de collections. L'objectif n'est-il pas d'en faire des annexes de plus gros établissements, comme cela est envisagé pour la bibliothèque Vaugirard ?
La division du réseau en quatre secteurs (géographiques ?) chapeautés par quatre nouveaux sous-chefs de bureau des bibliothèques. Le projet initial remet en cause les compétences des conservateurs sur la gestion des plannings, des personnels, des collections et des horaires...
La mutualisation des personnels et moyens reste très problématique : il faut comprendre par ce terme que « les personnels ne seront plus affectés à un seul établissement, que les congés ne dépendront plus seulement de l'établissement, mais aussi de chaque secteur, que les horaires seront organisés entre petites et grandes bibliothèques ».
Une opposition ferme s'est fait sentir sur ces questions et pour manifester leur désapprobation, plusieurs actions sont prévues :
- Relancer le boycott des amendes
- Faire une pétition pour la défense du réseau des bibliothèques
- Lancer une grève de tous les personnels des bibliothèques et du SDE (probablement le mercredi 25 novembre)
- Faire un communiqué de presse (envoyé hier)
- Constituer une intersyndicale