Glee [1x 09]

Publié le 13 novembre 2009 par Lulla

Wheels // 7 3oo ooo tlsp.


   Après deux semaines d'absence, Glee est de retour et ça fait du bien, vraiment. La série a le pouvoir de vous rendre guilleret et joyeusement niais. J'adore ça ! Le point fort de cet épisode n'était pas l'humour, même s'il est toujours très présent avec un second degré nécessaire pour ne pas tomber dans la guimauve, mais l'émotion ! Et cette émotion n'est pas seulement passée par les chansons interprétées, elle est aussi passée par les personnages, tous plus touchants les uns que les autres, et plus que jamais. Miser sur Kurt et son homosexualité ne pouvait qu'aboutir sur des scènes émouvantes. Sa relation avec son père est superbement écrite. C'est à la fois facile et subtile. Difficile à expliquer. Malgré ses grands airs de diva, ses caprices et son regard hautain, Kurt est un personnage qui inspire une grande sympathie et surtout pas de pitié. Son père n'est pas bêtement caricatural. Je crois même que pas mal d'homos aimeraient que leur père soit aussi ouvert, et ce malgré ses remarques un peu limites parfois, plus maladroites qu'autre chose.

   Le thème de l'acceptation des différences, qui est un des thèmes principaux de la série de toutes façons, a également été abordé sous l'angle du handicap à travers Artie, pour la première fois mis en lumière. Lui aussi est très touchant et lui non plus n'attire pas la pitié. Sa force de caractère suffit à le rendre émouvant et réel. Et puis il faut être honnête : on ne parle quasiment jamais du handicap à la télévision dans les séries. Oh oui, dans C'est quoi l'amour ?, dans Ca se discute ou dans Confessions Intimes, on n'hésite pas à aborder le sujet pour faire pleurer dans les chaumières. Il vaut mieux ça que de ne pas en parler du tout en même temps. Mais dans les séries, c'est une autre histoire. Le but étant plus ou moins toujours de faire rêver, forcément, ça ne cadre pas. Glee a bien fait. Autre intrigue, autre handicap : celui d'une jeune fille trisomique (on va dire ça comme ça) qui aimerait devenir cheerleader. La réaction de Sue n'est pas celle attendue, est quelque part, on s'y attendait ! Elle a beau ressembler à un monstre parfois, un peu d'humanité subsiste en elle. Si sa soeur n'avait pas été atteinte de la même maladie, aurait-elle eu la même réaction ? Sans doute pas. Pour le coup, il faut avouer que c'était un peu facile mais sa visite à l'hôpital était tellement bouleversante que je pardonne les scénaristes.

   A coté de ces intrigues sérieuses mais néanmoins légères (c'est tout le paradoxe de Glee), il y avait des histoires purement légères et purement amusantes autour des "couples" de la série. Finn et Puck voulaient prouver à Quinn qu'ils étaient les meilleurs pères et ils sont finis par se battre, forcément. Finn passe de plus en plus pour le blaireau de service, qui a d'ailleurs besoin de Rachel pour trouver un job, tandis que Puck m'est toujours aussi sympathique. Le rebelle au grand coeur. Le coup classique. Je suis tombé dans le piège. Quinn aussi. On est purement dans le guilty-pleasure. Assumons !


// Bilan // Enfin un épisode presque exclusivement consacré aux élèves et non aux professeurs. Et c'est là qu'est le vrai potentiel de la série. Ils sont tous attachants, ils ont tous le petit quelque chose qui fait la différence, certains diraient qu'ils ont tous le "X Factor" !