
Je suis allé voir le long, intitulé A.U.D.I.T.I.O.N., après avoir lu et entendu des avis peu emballés. J’en suis ressorti assez agréablement surpris. Le film, réalisé par le duo Kim Seong-Jun et Lee Je-Cheol, narre la rencontre entre Hyun-Ji et Won Joon. Elle est malentendante et vit seule avec son père depuis la mort de sa mère. Il danse dans un groupe de B-Boys qui rêve de percer grâce à une audition importante, et se trouve fasciné par le langage des signes grâce auquel Hyun-Ji communique.
Ce qui séduit dans A.U.D.I.T.I.O.N., c’est sa recherche de simplicité. Certes le film n’exploite pas le fonds social d’un tel sujet, que ce soit ces jeunes qui rêvent de musique ou ces pères élevant seuls leur enfant. Il y avait bien sûr matière à plus approfondir le contexte. Mais du coup, les réalisateurs brossent ces deux jeunes gens avec touché, lui fort en gueule et cachant son bon fond, elle curieuse mais craintive du monde extérieur.
Ce qui séduit c’est cet aspect humain assez universel qui parvient longtemps à éviter l’écueil du

Après une pause au cours de laquelle j’ai vraiment eu l’impression qu’effectivement, mon opinion sur A.U.D.I.T.I.O.N. est loin d’être majoritaire, retour en salle pour une sélection de court-métrages (la sélection numéro 1) dans l’ensemble d’assez bonne tenue. Les deux meilleurs s’intitulent Stop et Hybrid.

La qualité première de Stop est d’être drôle et ludique. Le trait est basique et en noir et blanc, mais le personnage y est croqué avec une bonhomie communicative.
L’autre excellent court de ce programme s’intitule Hybrid. Un français y semble un peu égaré


Le programme réservait également deux petits films « choc ». Cold blood voit un


A noter que le programme de court-métrages a attiré plus de spectateurs que la plupart des autres séances du festival jusqu’ici. Serait-ce donc à chaque fois qu’un membre de l’équipe du film est invité, puisqu’ici le comédien français de Hybrid (et également compositeur du film) Christophe Ruggi était présent, comme avant lui Lee Myeong Se et Yang Ik-June ? Ou les parisiens s’intéressent-ils simplement de plus en plus au cinéma coréen ?