La France et tout le reste, puisque la gauche y est allé de son couplet, que ce soit Aubry, Royal ou Paul, mais également les membres de l'Académie Goncourt, Pivot ou Rambaud.
Anécdotique et ridicule
Et le ministre de la Culture, qui avait botté en touche est finalement intervenu plus vivement dans Libération : « En tant que ministre de la Culture, je ne veux pas entrer dans cette petite polémique que j'estime anecdotique et, pour tout dire, ridicule. »
On se demandera sans peine si, chat échaudé craignant l'eau froide, n'a pas fait que le ministre, épinglé pour son livre La Mauvaise vie, n'a pas servi une soupe assez tiédasse dans cette histoire, pour ne pas se faire éclabousser de nouveau et brûler par la même occasion - la soupe était en effet assez chaude...
Pour la romancière, c'est assez vexant, puisqu'en interpellant publiquement le ministre, le député sortait clairement de « la sphère privée », alors que Frédéric Mitterrand lui donne l'impression de vouloir contenir l'histoire dans cette limite.
Entre temps, si le député s'est rétracté de sa position initiale, la SGDL et l'ATF ont pointé du doigt l'absurdité et l'ignorance de M. Raoult dans son prétendu « devoir de réserve ».
Et quid de la maison Gallimard ?
Contacté par ActuaLitté, l'éditeur nous assure « de son soutien à la Marie N'Diaye. Mais nous n'avons pas fait de déclaration officielle. En fait, Antoine Gallimard n'a pas fait de communication à ce sujet ». Mais pas fait, ou pas encore fait ? « Nous n'en ferons pas du tout. »
Est-ce clair ?
La polémique se suffit à elle même pour faire grossir les ventes, probablement.