«Je l’aime plus qu’il ne m’aime… »
Peut-être ! Peut-être pas itou. Quand j’ai écrit cela en juin dernier dans mon journal, j’étais dans mon SPM et, dans ce temps-là, c’est inévitable, on se chamaille. L’incertitude et les inquiétudes concernant son amour envers moi, bref, elles apparaissent presque toujours quatre jours par mois et c’est toujours ceux qui précèdent mes ménorragies. Bien au chaud au fond de mon cœur, sincèrement, je le sens son bon sentiment pour moi. Sauf durant cette période rouge : là, c’est comme si je vivais avec une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Tout d’un coup, j’ai la nette impression qu’il se fout de moi, qu’il me trouve trop conne pour être réellement sa blonde. Malheureusement, à ce moment précis dans lequel j’ai mon gros caractère, mon chum se retrouve seul à garder le cap. Vraiment, je ne plaisante pas, il mérite une médaille de bravoure !
Quoi en dire de notre couple ? C’est ce qu’il y a de plus beau et de plus simple dans ma vie. D’ailleurs, la plupart du temps, mon duo, je trouve qu’il fait assez bonne figure dans le palmarès des couples que je côtoie. Côté sexe, j’ai cessé de compter les moutons depuis qu’il est dans mon lit. Des périodes où le désir est moins au rendez-vous, depuis que je suis avec lui, ce n’est pas encore arrivé. Pas depuis trois ans. J’imagine que le passage à vide dans ma vie sexuelle, comme il a eu lieu pendant toute ma vingtaine, ça fait en sorte que, maintenant, il m’est devenu pressant de le dévorer tout rond à la moindre occasion. Quoique je ne dois pas lui ôter le mérite d’être vraiment irrésistible…