Echaudé par la fugue de cinq de ses meilleurs boxeurs, La Havane a décidé de ne pas participer aux Championnats du monde de Chicago. Au risque de priver le pays de quelques breloques olympiques.
Ce n'est pas une légende : la trahison, la corruption et autres coups bas font partie de l'histoire noire de la boxe. On aimerait croire qu'il n'y a rien de tout cela dans les Championnats du monde qui ont débuté le mardi 22 octobre à Chicago, surtout parce qu'il s'agit de boxe amateur. Mais derrière cette compétition se cache un combat entre deux mondes, un ultime chapitre de la guerre froide qui s'écrit sous la forme de l'absence remarquée de Cuba. Or, si les boxeurs cubains ne sont pas venus, c'est parce que leurs dirigeants craignent une nouvelle fugue, ou plutôt un nouveau "vol" de boxeurs, alléchés par les gros cachets offerts par le circuit professionnel. L'affaire est si grave que Fidel Castro lui a consacré les seules "réflexions" qu'il ait jamais écrites sur un problème de politique intérieure. La suite sur courrierinternational.com