Et à l'intérieur du livre, on découvre des horreurs. Le droit de tuer des enfants dans des situations d'affrontement où leur présence met en danger des juifs. Ou encore que si l'on redoute que ces enfants ne développent une haine mortelle pour les juifs, permission est donnée de les tuer également, comme le précise Le Temps.
Les ventes ont coïncidé avec l'arrestation d'un colon de Shvut Rahel, arrêté pour le meurtre de deux Palestiniens. Et si l'on n'avait pas vraiment entendu parler de l'assassinat des goys, ou gentils, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas juifs, dans la Merkaz Harav, l'attention s'est soudainement et très vite focalisée sur le livre.
Les différents auteurs qui ont participé à la rédaction sont des personnages connus pour leurs positions politiques ou religieuses, ce qui revient au même et leur place dans la communauté.
Et le livre de s'appuyer sur des extraits de la Torah, du Talmud et de la tradition rabbinique pour affirmer ses dires, faisant au final valoir que la vie des non-juifs vaut moins que celle du peuple élu. Sur 230 pages, ces thèses ahurissantes sont développées, le tout commençant par l'interdiction de mettre à mort lesdits gentils, simplement pour ne pas les conforter dans leur intention de tuer les juifs.
Il est également permis de tuer les enfants de son ennemi si cela peut faire pression sur lui et que cela peut l'empêcher de tenter une attaque contre les juifs. « Il faut parfois commettre des actes impitoyables qui sont conçus pour inspirer une peur efficace. »