Un pays où l'on verrouille
S'il n'est pas d'accord avec les tous les adjectifs employés par Maire N'Diaye, il estime que quand « un écrivain s'exprime, il peut avoir comme d'autres des écarts, de la colère ». Pour autant, le fait qu'un « responsable politique UMP » veuille faire « taire un intellectuel » provoque la stupeur du président du Mouvement Démocratique. Et d'affirmer la primauté de la liberté d'expression, parce que l'on n'est pas « dans un pays où on verrouille », rapporte l'AFP.
En outre, conclut-il, « la France de Nicolas Sarkozy dérive en ce qu'elle ne respecte pas un certain nombre de principes auxquels nous sommes tous très attachés ». Rappelons qu'entre temps, Mitterrand a laissé choir le député Raoult et que ce dernier s'est rétracté.
Marie N'Diaye, quelques casseroles ?
Mais comme il est bon de piquer un peu les yeux, nous ne saurions que trop pointer l'article de Wrath, toujours prompte à trouver la petite bête pour être en désaccord et redresser les torts.
En effet, elle précise que Marie N'Diaye a beau jeu de ne pas aimer la France de Sarkozy, alors qu'elle a obtenu cette année la bourse Gattégno, qui l'a dotée de 50.000 €, comme on peut le redécouvrir sur le site du CNL.
De même, son mari, Jean-Yves Cendrey a également profité d'une aide du CNL, pour son livre Honecker 21, paru le 17 août dernier et publié chez Actes Sud. « Ce qui ne l'empêche pas de trouver la France de Sarko monstrueuse. Ce qui prouve, une fois encore, que les piliers du milieu littéraire n'ont pas peur du ridicule... » en déduit Wrath.