Synopsis :
Mike O'Donnell, un homme de 37 ans, trouve sa vie ennuyeuse et pathétique. Il se sépare de sa femme et vit avec son meilleur ami. Ses enfants le considèrent comme un looser. "Si seulement on avait droit à une seconde chance ?" Et il ne croyait pas si bien dire ! Son voeu va être exaucé.
Le lendemain matin, Mike découvre qu'il a à nouveau 17 ans! Bien décidé à réparer ses erreurs personnelles, il s'inscrit au lycée pour aider ses enfants. Mike s'aperçoit vite que sa fille est beaucoup moins sage qu'elle ne parait et que son fils, Alex, est le bouc-émissaire de l'athlète de l'école.
Son adolescence était bien différente de celle d'aujourd'hui !Critique :
Propulsé au rang de fantasme féminin mondial grâce à la saga High School Musical, Zac Efron aimerait bien changer de registre et briser un peu l’image que l’on a de lui. C’est évidemment honorable mais ce n’est pas avec 17 encore que cela va démarrer. J’ai ouïe dire d’excellentes critiques de Me and Orson Welles, son prochain film (date de sortie en France inconnue) dans lequel il partage l’affiche avec Claire Danes. Le film était projeté à Deauville cette année.
Bref, en attendant de découvrir cette prestation, je vais vous parler de 17 ans encore, sorte de « Big » mais à l’envers.
Relativement mal accueilli par la critique, le film de Burr Steers (réalisateur de séries mais également du moisi Comment se faire larguer en 10 leçons) parvient quand même a attirer la sympathie des spectateurs, notamment par le registre du film, inoffensif mais sympathique, et par ses 2 acteurs stars, Zac Efron et Matthew Perry.
L'histoire n'est pas vraiment originale, tout est télescopé et ne sort pas de la trame standard qui permet à Mike O’Donnell de redevenir ado pour comprendre les erreurs du passé et ajuster le tir pour que sa vie d’adulte soit moins…triste.
Là où Big apportait un peu d’originalité en plaçant le personnage central au sein d’une entreprise (ce qui était propice à de nombreux quiproquos et gags en tout genre), 17 ans encore reste très en surface sans exploiter toutes les possibilités du scénario alors qu’il y avait franchement de la matière.
Pire, le film racole franchement du coté des groopies de Disney en démarrant lors d’un match de basket, Zac Efron, la goutte de sueur au front pour un dernier panier…le mettra-t-il ? Suspense. Il manquait juste une petite chorégraphie et c’était reparti pour HSM (que je ne déteste pas au passage, n’allez pas croire cela).
Le film ne s’assume pas entièrement, mange ici et là et n’arrive pas à exister par lui-même. Il s’approprie les recettes à succès d’autres films sans trouver une originalité qui lui est propre. Un peu dommage puisque malgré ces défauts agaçants, l’ensemble demeure relativement plaisant.
Ni bon ni mauvais, 17 ans encore est décevant sur le plan purement créatif mais réussi sur le plan de la distraction. On passe 1h40 sans se prendre trop la tête, tout se suit avec une prévision désolante mais au final, on ressort content de cette petite séance.
A voir lorsqu’il passera à la télé en somme ;)
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