Le défenseur Anthar Yahia a témoigné du caillassage en règle subi par le bus de l’équipe nationale algérienne, ce jeudi. L’ancien Niçois accuse les services de sécurité égyptiens d’avoir laissé faire.
Rafik Halliche, Rafik Saïfi (touchés à la tête) et Khaled Lemmouchia (main) ont été blessés ce jeudi après-midi au Caire, suite au caillassage du bus de la sélection algérienne. Joint par la radio RMC, le défenseur Anthar Yahia a raconté l’assaut subi. « Ils ont caillassé le bus avec des grosses briques. Des joueurs ont la tête ouverte et en sang, a indiqué le joueur du VfL Bochum. On était allongé dans le bus. Toutes les vitres étaient cassées. Tu en viens à avoir peur pour ta vie. Tant que la vie des joueurs n’est pas assurée, on a peur de jouer le match. »
Et l’ancien Niçois de pointer du doigt les forces de l’ordre égytiennes. « Ils ont laissé faire, a-t-il accusé. On ne peut pas envoyer des pavés de 5 kilos de 50 mètres. Ils ont laissé faire et regardé. C’est une honte ! Au match aller, on les a accueillis aves des fleurs. » Décisif pour la qualification, le match Egypte-Algérie sent plus que jamais la poudre. Souhaitons que ce comité d’accueil indigne puisse souder encore davantage les Fennecs.
P.J (Rédaction FootSud)