Si Borderlands a adapté visuellement ce dernier style, le jeu de 2K Games, développé par Gearbox, va encore plus loin en créant le genre RPS (pour Role Playing Shooter), mâtiné de gore loufoque. Et le pire, c’est que ça marche !
Borderlands est un titre à part, un FPS nerveux aux teintes de RPG qui séduit par ses graphismes et son gameplay. Son scénario, lui, propose une histoire relativement simple à suivre. Cette histoire nous est contée par une voix-off. Celle-ci nous explique ce qu’est Pandora, la planète aux accents de Far West qui attire les aventuriers en quête de l’Arche légendaire dont nul ne connait la contenance. Votre mémoire vous fera vous souvenir très certainement de la mythologie grecque. Mais tous attendent fortune, arme dévastatrice ou femmes…Nul ne sait au début du jeu ce qu’attendent les quatre personnages sélectionnables et jouables en co-op.
Borderlands : les personnages
Lilith, la Sirène
Le seul personnage féminin jouable peut se rendre invisible pendant un court moment.
Brick, le Furieux
Le Monsieur Muscle du groupe. Il en fait pas dans la dentelle et affectionne les armes lourdes.
Mordecai
Armé d’un fusil à lunette et accompagné d’un rapace qui pourrait bien être utile…
Roland
Personnage le plus polyvalent, Roland est un soldat.
Bien sûr, chaque personnage possède d’autres aptitudes que vous pourrez faire évoluer et que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même. Ca, c’est pour l’aspect RPG. Vous aurez à répartir des points de compétence pour améliorer telle capacité du personnage, selon votre goût. Il faudra veiller à votre santé par contre, car point de barre de vie qui se recharge toute seule.
Le générique de début commence bien. Tout de suite on se sent comme dans une bande dessinée. Le ton est donné dès le départ. Descendu du bus qui nous a emmené, une voix mystérieuse requiert notre aide et nous conseille de suivre le petit robot rigolo, CL4P-TR4P. Ce dernier nous permettra de nous familiariser avec les touches et les fonctions présentes dans le jeu. Sachez quand même que vous pourrez mourir durant le didacticiel…
87 millions d’armes générées
Borderlands inclue également un système de générateur de contenu qui propose un nombre d’armes quasiment illimité. Du coup, on ne va pas les énumérer ici. Mais il est clair que vous risquez d’avoir des armes surprenantes et inattendues, ce qui s’avère bien sympathique. Présence aussi de vendeurs d’armes dans le jeu. La conduite de véhicule est également au programme. Et comme vu durant le test du mode co-op, la maniabilité n’est pas géniale, mais pas exécrable non plus. Il faut un temps d’adaptation, c’est tout.
L’univers du jeu est plutôt vaste. Vous cherchez vos missions dans chaque ville/village traversé et vous découvrirez de nouveaux lieux, en extérieur comme en intérieur. Bien évidemment, vous avez une quête principale, la recherche de l’Arche, et des missions secondaires qui seront l’occasion d’engranger de l’expérience, des nouvelles capacités et des armes. Les missions peuvent vite devenir répétitives par contre. Mais heureusement, le soft permet de jouer en coopératif, à deux en écran splitté et jusqu’à quatre en ligne. On nous propose en vrac d’abattre différents ennemis, écraser des gens, récupérer des objets…
Borderlands est une très bonne surprise de FPS nerveux et déjanté. Le jeu propose une ambiance propre et a su se démarquer des productions actuelles. Système de level up, graphismes façon BD/comics et personnages plutôt bourrins font de ce jeu un must have, surtout pour les parties à plusieurs. Notons d’ailleurs un mode co-op qui permet aux joueurs de rejoindre ou quitter librement les parties des autres, à n’importe quel moment, pour choisir entre une bagarre générale ou la liberté de jouer en mode solo pour découvrir le monde par eux-mêmes.
Le style BD est du plus bel effet et ne gâche en rien la réalisation du titre. Quelques petits bugs de-ci de-là, pas bien gênants. Faire évoluer son personnage apporte aussi un plus, un peu de fraîcheur dans le monde sans pitié des FPS.
Borderlands : 17/20