GONCOURT
Lauréat 2009
MARIE NDIAYE
Pauvre petit rikiki Eric Raoult. Décidément, catégorie faillot, on ne fait pas mieux que lui. C’est certain, ce n’est pas un intellectuel pour avoir critiqué Marie Ndiaye qui a parfaitement décrit la réalité qui règne en France: une ambiance très dépressive et un flicage permanent tous azimuts.
Une vraie saloperie règne en France qui se nomme la dictature, on vous empêche de penser, on vous demande de consommer. Et d’obéir, de ne surtout pas décevoir le caractériel au pouvoir. Tout est détestable, c’est une confirmation.
Nous pouvons supposez que le petit Eric Raoult aimerait faire son entrée à la cour du roi, quitte à dire des bêtises.
Comme tous les intellectuels, Marie Ndiaye a parfaitement été capable de pressentir le climat de dictature qui règne chez nous. J’aimerai que tous les écrivains, connus et inconnus soient prêts à la rejoindre et à la soutenir au cas ou des malades au gouvernement auraient envie de lui faire du mal.
Nous sommes en démocratie, et les intellectuels ont un devoir et une obligation de tirer sur le signal d’alarme quand quelque chose cloche dans la vie quotidienne. Il faut tout de même admettre que la France est devenue un pays pétainiste. Croyez-moi sur parole, des flics pensent la même chose que moi que nous sommes dans une dictature qui ne veut pas dire son nom. Nous devons rester vigilant(s) et agir au moment ou il le faudra.
Les écrivains, grands ou petits, princes et princesses en liberté Goncourables ou pas, ne sommes soumis à aucun devoir de réserve. Surtout face à des crétins et à des dictateurs, ou à des charlots qui cherchent à intimider.
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Xavier Jaffré