Après le vœu émis par le Président de la République de passer à dix mois de bourse pour mieux être en phase avec la réalité des besoins des étudiants, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse semble avoir émis quelques réserves quant à son attribution.
En effet, selon la ministre, tous les étudiants ne sont pas à ranger dans le même tiroir. Certains suivent une scolarité étalée sur dix mois, notamment en BTS et en IUT, tandis que d'autres s'approchent davantage des huit mois et demi, en master par exemple.
Dès cette annonce, l'Union Nationale des Étudiants de France (Unef) et la Fédération des Associations Générales Etudiantes (Fage) ont vivement réagi à travers deux communiqués qui demandent sensiblement les mêmes garanties. Les deux organisations étudiantes souhaitent une meilleure prise en compte de la réalité du terrain.
Les cursus universitaires sont désormais davantage étalés sur dix mois que sur huit. Il ne faudrait donc pas introduire un système à deux vitesses qui ne privilégierait que certaines filières.
Sur ce point, l'Unef et la Fage demandent des garanties de la part du ministère et comptent bien débattre de la question lors de la prochaine Conférence des présidents d'université (CPU), le 17 novembre. En effet, la ministre invitera également des organisations étudiantes pour discuter de la mise en place de ce dixième mois de bourse à cette même date.