C'est une fameuse mandale que ce dernier vient de se prendre avec la réponse du ministre. Rappelant que le prix Goncourt est une entreprise privée, Frédéric Mitterrand botte en touche, mais désavoue discrètement la démarche du député. Selon lui, les lauréats et auteurs de prix littéraires peuvent dire ce qu'ils veulent en qualité de citoyens (sans préciser que cela doit se faire dans le respect des règles de la République, mais cela va sans dire...).
De même, en sa qualité de parlementaire et tout autant, de député, Éric Raoult a également le droit de dire ce qu'il pense des propos de la romancière. Mais dans tous les cas, il ne prendra pas part à la polémique et surtout ne rentrera pas dans cet imbroglio.
« Cela me regarde en tant que citoyen, ne me concerne pas en tant que ministre », a conclu Frédéric Mitterrand.