Quand on voit ne serait ce qu'un dixieme de ce qui se passe dans les pays de l'est europeen,on sz doit de douter de la veracite des propos de l'Américain Gary Francione,car les pauvres malheureux ,meme sterilisés,se retrouvent nez a nez avec la technologie humaine(l automobile),la destruction humaine(les forets),donc face a de telsdangers,ou vont ils se nourrir et se desalterer hormis dans les flaques polluées par les gaz des voitures,et se nourrir si ce n est trouver un bon samaritain,je pense que les scientifiques devraient se pencher sur coppenhague,et les philosophes ,se rendre compte des problemes psychiques humains,avant de vouloir refaire les animaux!
voir photos a l appui:sur la route
Libérer les animaux ? Qui pourrait être contre un objectif si généreux ? Qui ne s'indigne devant les conditions d'élevage, de transport et d'abattage induites par le productivisme contemporain ? Toutefois, libérer les animaux, ce n'est pas améliorer leurs conditions de vie, c'est cesser de les exploiter. Evidemment plus de viande, de poisson ni de lait. Ni miel, ni laine, ni cuir. Devenons véganiens ! Et n'oublions pas : ouvrons les cages, rompons les laisses, laissons tous nos animaux familiers recouvrer leur liberté ! Mais où vont-ils aller, et que vont devenir toutes ces espèces enfin 'libres', dont la survie dépendait de nous ?
Un seul penseur, l'Américain Gary Francione, a osé pousser la logique de la 'libération animale' jusqu'au bout en préconisant la stérilisation de tous les animaux domestiques de la planète afin d'en finir à tout jamais avec ces espèces condamnées à nous être asservies. Cohérent, mais absurde ! Supprimez les relations des hommes et des animaux, vous supprimerez du même coup une bonne part des animaux et la part la plus humaine des hommes.
Se conduire comme une bête
On dira : l'homme n'est-il pas un 'animal comme les autres', comme le montrent les neurosciences, la paléontologie, la biologie moléculaire ? C'est vrai en un sens. Mais si ça l'était entièrement, pourquoi l'homme ne pourrait-il pas se conduire comme une bête vis-à-vis des autres bêtes ? N'est-ce pas parce qu'il est le seul 'animal' à pouvoir se régler sur des normes ? C'est précisément parce que nous ne sommes pas des animaux tout à fait comme les autres que nous nous reconnaissons des devoirs vis-à-vis d'eux, différenciés selon ce qu'ils sont pour nous. Nous avons des devoirs vis-à-vis de nos chiens que nous n'avons pas pour leurs puces, et le berger a des devoirs à l'égard de ses moutons qu'il n'a pas vis-à-vis des loups.
C'est donc à condition de nous débarrasser du vocabulaire malheureux de la 'libération' et du concept vide d''animal' que nous pourrons comprendre pourquoi nous devons à nos animaux familiers notre affection en échange de la leur, pourquoi nous devons des conditions de vie adaptées aux animaux domestiques en échange de leur viande ou de leur laine et pourquoi nous devons aussi défendre certaines espèces menacées ou nous protéger contre certaines espèces nuisibles. Avant de songer à 'libérer les animaux', commençons par nous libérer des raisonnements simplificateurs et dangereux !