La Fédération française de football (FFF) a choisi mercredi les 12 villes, parmi 14, de son dossier de candidature à l’Euro-2016: Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Etienne, Lyon, Lille, Lens, Strasbourg, Nancy, Paris et Saint-Denis, écartant Montpellier et Metz.
Le conseil fédéral a retenu 12 villes sans faire la distinction entre les 9 villes qui seront titulaires et les 3 villes qui seront en réserve pour pallier d’éventuels problèmes. Les dossiers de candidature doivent être remis à l’UEFA le 15 février 2010. Outre la France, l’Italie, la Turquie, et la Norvège associée à la Suède, sont candidates. L’organisateur de l’épreuve sera désigné par l’UEFA le 27 mai 2010.
Jacques Lambert, directeur général de la FFF, avait expliqué mardi à l’AFP que le dossier du stade des Hauts-de-Seine à Colombes, qui était le 15e projet en lice, ne serait pas présenté au Conseil fédéral: « C’est un projet privé qui n’est pas porté par une ville, or l’UEFA ne s’attache pas seulement à un projet de stade mais un projet de ville et nous avons donc considéré que ce dossier n’entrait pas dans le cahier des charges de l’UEFA»
« Nous devons prendre en compte le fait que, demain, une ville pourrait apprendre que la contribution de l’Etat n’est pas à la hauteur de ce qu’elle espère: c’est pour ça que nous n’allons pas nous presser pour les classements entre les 9 et les 3″, avait confirmé à l’AFP M. Lambert, qui pilote le dossier.
Deux villes se sont elles-mêmes retirées en cours de route, avançant des arguments économiques, Nantes et Rennes (il y avait au départ 17 dossiers).
La mairie de Rennes a ainsi annoncé vendredi dernier sa décision de renoncer « faute de garantie de financement de l’Etat» .
Ce retrait faisait suite à celui de Nantes, début septembre, et implique que l’Ouest n’accueillera pas l’évènement en cas de succès de la candidature française, contrairement aux deux précédents rendez-vous de ce type (Euro-1984, Coupe du monde 1998) organisés par la France.
Lors du Mondial-1998, l’Etat avait dégagé une enveloppe qui couvrait 35% des investissements requis, alors que pour l’Euro-2016, les 150 millions d’euros prévus (enveloppe globale) « représentent 7% à l’échelle du coût global du projet» , avait avancé la mairie de Rennes.
Communiqué de presse
Roland Ries, Sénateur-Maire de Strasbourg, et Jacques Bigot, Président de la Communauté urbaine, se félicitent de la décision du comité directeur de la Fédération Française de Football et se réjouissent de voir Strasbourg figurer parmi les douze villes retenues. En outre, lors du dépôt de la candidature de la France en février prochain, ils comptent bien figurer parmi les neuf villes « titulaires » du dossier.
Tous deux sont convaincus que Strasbourg, capitale européenne et ville transfrontalière, constituera un atout de poids dans la rude compétition ouverte entre la France, l’Italie, la Turquie et la Norvège, associée à la Suède, pour l’organisation du championnat d’Europe de football en 2016.
Roland Ries et Jacques Bigot remercient toutes les personnes, connues ou anonymes, les 70 « ambassadeurs », les entreprises et les institutions qui ont apporté leur soutien à la candidature de Strasbourg : « Strasbourg, capitale européenne, a naturellement de nombreux atouts à apporter à la candidature française dans le cadre de cette compétition. Nous sommes cependant persuadés qu’elle a également été retenue aujourd’hui grâce à l’enthousiasme populaire qui s’est manifesté au sein de l’agglomération, mais au-delà, en Alsace et dans toute la région du Rhin supérieur. Nous espérons maintenant que le même engouement se développera en faveur de la candidature française ». Et de conclure : « Strasbourg mettra dorénavant tout en œuvre pour faire gagner la France ! ».
Source
et communiqué de presse