Berlin est une ville extraordinaire : des festivités grandioses pour célébrer la chute du Mur et son lupanar écolo !
On connaissait les voitures soi-disant vertes, les produits de nettoyage biodégradables, les textiles écologiques et l’électroménager de classe A++, mais on n’avait encore jamais vu avant « La maison d’envie » de Berlin un pouf écolo.
Mais qu’a-t-elle de vert cette maison close ? C’est tout simple, si vous y allez à vélo ou que vous êtes en mesure de présenter un ticket de métro prouvant que vous vous déplacez de manière écoresponsable, vous avez droit à des réductions sur le prix des prestations.
Que voilà une bonne nouvelle, les Berlinois et les visiteurs de passage vont pouvoir s’adonner au quatrième péché capital en toute bonne conscience écologique. Une innovation, que dis-je, un progrès digne du Grenelle de l’environnement de Sarkozy et du Pacte écologique de Nicolas Hulot.
On ne sait pas cependant si les douches du lieu de luxure sont équipées de réducteurs de pression, si les godemichés sont en bois indigène, si les préservatifs sont écologiques comme ceux de la marque French Letter ou si les lubrifiants sont composés à 100% de produits écologiques comme le très efficace Bioglide. Par contre, comme il se doit de nos jours, la maison est non fumeur.
Mais si on écoute l’émission de là-bas si j’y suis du 6 novembre dernier, on en apprendra un peu plus sur le lieu, la vie sociale et économique à Berlin ainsi que sur la patronne Regina.
Rien de sulfureux, mais du radioreportage du meilleur niveau, comme d’habitude, où l’on découvrira, au détour de l’interview des hétaïres de la maison, que Sandra se définit comme une assistante sociale et que la « politique est une prostituée ».
À bon entendeur…
- Crédit image : http://www.la-bas.org/