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Marie N'Diaye et son compagnon Jean-Yves Cendrey ont quitté la Gironde pour s'installer à Berlin peu après l'élection présidentielle de 2007. Ce déménagement est dû en partie à l'avènement de Sarkozy. Le prix Goncourt 2009 trouve Nicolas Sarkozy monstrueux et Brice Hortefeux aussi. Elle le dit. Elle le maintient. Elle a raison. Le paltoquet Eric Raoult, député UMP, ne l'entend pas de cette oreille et invente pour le prix Goncourt un devoir de réserve au prétexte qu'elle représente la littérature hexagonale. Il écrit à Frédéric Mitterrand pour lui demander de prendre des mesures... Lesquelles, monsieur le flicaillon ? Transmettre le dossier de la lauréate à l'autre Eric, le Besson ? Lui retirer son prix ? Exiger des excuses publiques voire une autocritique comme cela se fait en Chine où le Parti Communiste Chinois fait l'admiration du jean-foutre mielleux Xavier Bertrand ? Messieurs les censeurs glaireux, vous donnez la nausée à tous les amoureux des arts et des lettres. Retournez donc à votre niche et rongez ensemble l'os du ridicule en espérant qu'il vous tue. Et vive Marie N'Diaye et ses femmes puissantes. Continuez, Madame, à nous enchanter de votre verbe flamboyant. Continuez à résister pour nous et avec nous contre la connerie abyssale de tous les paltoquets qui veulent gouverner jusqu'à nos âmes éperdues de mélancolie !
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 11 novembre à 23:16
Enfin! Quelqu'un qui a la possibilité de dire ce que des milliers-que dis-je? Des millions de gens pensent, et le dit! Merci Marie N'diaye d'avoir le courage de le dire avant de vous faire censurer comme beaucoup d'entre nous l'ont été. Merci mille fois. La France d'aujourd'hui avec sa pseudo identité nationale sarkozienne est perçue au même titre que l'italie de Berlusconi comme la domination de la communauté blanche qui renie les autres communautés. ce gouvernement, en disgrace, sait bien en tirer parti et les moutons de panurge rentrent dans un faux débat qui ne cherche qu'à détourner leur attention des véritables problémes du pays. Le racisme grandit de plus en plus dans ce pays, je deviens inquiet pour mes enfants métis qui grandissent dans le mensonge ambiant et quotidien, dans le déni d'une sale histoire avec l'afrique et les africains, dans un passé soi-disant glorieux rempli de meurtres, de tortures et d'exploitation des autres peuples. Merci Marie car vous, au moins, vous pouvez être écoutée.