Elu d'un petit village du Gard, avant de l'être , 7 ans plus tard, d'un village plus grand. Je ne me sens pas parachuté : je reste dans mon canton, ma communauté de communes, mais surtout dans mon jardin d'enfance familial. Et je suis heureux.
Depuis Mars 2001, je ne loupe jamais une cérémonie officielle de ces deux grandes guerres. Il y en a d'autres, mais lorsque je travaille, il m'est difficile d'assumer ce devoir de mémoire.
Mais quand c'est jour férié, je suis à coté des Monuments au Morts. Cette petite image est un souvenir de l'époque où, dans mon village d'enfance, le Monument aux Morts était dans le Cimetière. Depuis, il est au Centre du Village. C'est bien aussi.
Le village n'est pas grand, et doit à peine dépasser les 700 habitants. Je n'ai pas de photos du centre du village, j'ai une photo de ce stade - ou plutôt terrain - de foot. Et j'aime ce cadre...
Il y a le clocher de l'église, parfois au centre du village. Il y a aussi le cimitière, le café, le marchand de journaux. La poste ou la Mairie. Mais je suis de ceux qui considère le stade, de foot ou de rugby selon la région, comme partie intégrante du village.
On parle d'identité nationale en ce moment. Je crois aussi que tout ce qui contribue au "Vivre ensemble" est important. Dans ce sens, le Stade du village fait partie de l'identité Nationale.
Juste un élément supplémentaire, à rajouter au débat. Eric Besson le prendra en compte... (ou le censurera, on verra...)