Intéressante analyse des fameux Vooks sur le site NT2 de l'Uquam au Québec: "Nous venons d’acheter puis de lire des vooks, soit ce qu’on nous a
annoncé être des vidéo-books. S’il y a certes des vidéos, on peut
toutefois s’interroger sur la part livresque du produit. En effet, un
vook n’est pas un livre, il n’a rien de ce qui caractérise ce média. Un
vook est une œuvre textuelle numérique, hypermédiatique dirions nous au
NT2, qui, si elle reprend certains codes propres au livre comme la
typographie et la mise en page, n’en est pas un pour autant. La
conservation de certains traits du livre, la figuration du livre (ou
transformation du livre en figure), possède un intérêt certain pour la
maison d’édition, qui ne peut être dupe de ses propres procédés. En
effet, ceci aura indéniablement un effet «rassurant» sur le lecteur
non initié à l’hypermédia, ou plus largement à la lecture à l’écran. Le
public-cible du vook est indéniablement «le grand public», les
acheteurs et lecteurs de livres (peut être devrions nous ajouter «livres commerciaux») à qui on propose une «nouvelle» expérience, ou
du moins une expérience annoncée sous les couleurs de la nouveauté.
Mais pour un lecteur d’hypermédia, le vook n’est pas révolutionnaire,
bien au contraire, il constitue un support hypermédiatique des plus
rudimentaires." (via LaFeuille).