
Eric Raoult ne fait pas dans la dentelle. Il est brutal, vulgaire et excessif. Il est vrai qu'il a demandé le rétablissement de la peine de mort en France et qu'il est vice-président du MIL, ce mouvement qui inonde, à la veille de chaque élection, la France d'affiches venues tout droit de la droite extrême. Souvenons nous également que le maire du Raincy qu'il est a été le premier à instaurer le couvre feu dans sa commune lors de la crise des banlieues alors qu'il n'y avait pas d'incident sur son territoire.
Interpellé, Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, s'est pour l'instant bien gardé de répondre à Eric Raoult…
(1) Marie N'Diaye écrit : « Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous (avec son compagnon, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants - ndlr) ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux.
Je me souviens d'une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j'aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : "La droite, c'est la mort". Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus. »
(photo vingt minutes.fr)