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Nous avons souhaité très fort, que finisse en beauté la série des 10 concerts de la Misa Criolla, prévus de janvier à juillet avec nos amis de Croc’Cadence et l’association Kantuta. Souhait exhaussé ! - Accueil chaleureux et bonne affluence à Die le vendredi soir, malgré la fête foraine voisine, dont nous ont complètement isolé les murs épais de la vieille et majestueuse Cathédrale. Beaucoup d’écho vu la « hauteur sous plafond », mais le public nombreux et une sono réglée au poil près par nos « experts », ont bien atténué le phénomène de réverbération du son que nous appréhendions après la petite répétition de fin de journée.
Le plaisir est toujours là pour nous choristes et musiciens, je crois même que la moindre tension au fil des dates qui s’égrainent, nous permet de mieux « ciseler » certains passages, à condition de ne pas trop se relâcher tout de même ! Le vieil orgue a bien rempli son office, et un petit frisson vous parcourt lorsque vous pensez à toutes ses voix qui sont venues se briser contre ces cintres hors d’âges, et qui, bien avant que vous ne soyez de ce monde, ont fait trembler ces voûtes séculaires ! Die s’étant achevé sur une bonne note (jeu de mot involontaire !), nous avons pour la première fois, pu bénéficier d’une journée de repos bien venue en ces temps de chaleur estivale, du vendredi soir au dimanche après midi.
Nyons - son temple coquet et un conseil presbytéral accueillant - dans une moiteur orageuse de fin de week-end, la clôture en Drôme Provençal .va se révéler un final rayonnant. Le vertige de la feuille blanche pour l’auteur compositeur, n’a d’égal que l’angoisse de la salle vide pour le concertiste. Très vite, dès 16h45, les Nyonsais vont nous apporter leur réponse : le temple s’est déjà avantageusement garni ; il va s’avérer un peu « juste » sur le coup de 16h55, à peine 5 minutes avant le coup d’envoi ! Tant pis on va se serrer !La chaleur est étouffante, l’air lourd, et nous attaquons vers 17h10 après les mots d’accueil et de bienvenue. Rapidement, les gouttes qui perlent de mon front viennent me brûler les yeux et les larmes se mêlent à ma sueur.
Mais pas le temps de s’appesantir, Dans la promiscuité avec le public qui est proche de nous jusqu’à nous toucher, l’émotion passe, l’ambiance monte, et nos ardeurs s’en trouvent galvanisées. La première partie s’achève avec l’orgue qui nous a fait quelques misères en s’obstinant à ne pas vouloir se caler au « La 440 ». De toute façon, chaleur et humidité aidant, nous devons jouer les acrobates en ré-accordant fréquemment les cordes, parfois tout en jouant ! Distribution d’eau à tout le monde à l’entracte, y compris au public, par les soins de quelques choristes dévouées. La seconde partie sera aussi « chaleureuse » que la première, dans tous les sens du terme. Derrière nous, la chorale est tout près, presque au contact, elle nous porte littéralement, l’acoustique est excellente, les voix sonnent clair, dernière ligne droite…..un rappel…..puis deux…..derniers applaudissements…..Vi-dés, le-ssi-vés, mais heureux de cette fin en forme de cerise sur le gâteau.
Un dernier pot doublement apprécié en ce jour, une dernière corvée de rangement de matériel, un petit sikuri d’honneur au moment ou les choristes regagnent leur car…………Et…………. Rendez-vous maintenant avec Marianne Roy en septembre, le 26, vraisemblablement à Saint Marcel les Valence. Et vivement la sortie du « petit », le CD du spectacle, dont la souscription a bien démarré.
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