Quand on n’écrit pas des billets ou des commentaires sur le blogue, il arrive que l’on écoute des matches de football… Alors, nous avons visionné le massacre sur la colline (oui oui au complet), mettant en vedette les bicolores dorés et les Piqueurs qui ont terminé le match littéralement sur les genoux. En passant, on ne sait pas trop si c’est parce qu’il faisait frais ou que vous êtes habitués aux massacres, mais les estrades nous apparaissaient au trois-quart vides au dernier quart. Nous à Montréal, à la même heure, même si la victoire était acquise et que les substituts étaient sur le terrain, peu de gens avaient quitté...
Alors, voici quelques notes sur ce match :
Disons que la passe de Mackay à Corey Watson a débuté le match solide pour les Piqueurs, on n'a pas trop compris le long jeu qui a mené à l’interception de Samuel Lajoie… Personne ne va gagner contre Qc city avec une succession de longue passes, la tertiaire bien peut hoqueter, mais elle ne fouerrera pas au complet. Par la suite, l’offensive des bicolores s’est mise en marche et a rapidement enlevé le goût de la victoire aux troupiers de coach McGrath (on se retiens pour ne pas faire une blague de mauvais goût, on a encore le coeur noir)…
#15 Sébastien Lévesque… Il est définitivement le gars qui court le plus mal, mais le plus vite que l’on n’ait jamais vu… Il court tout le temps comme s’il avait un pigskin dans chaque bras… Mais Bon Dieu qu’il court vite… À l’occasion du touché où il a couru autant d'est en ouest que du Nord au Sud, un petit DB des Piqueurs était incapable de le rejoindre… pourtant à l’œil, il faisait 50 livres de moins que Sébastien et n’avait pas de ballon à transporter!
L’avantage du #15 sur Pascal Fils & Rotrand est sa vitesse qui lui permet d’aller « all the way »… et le gros avantage au « all the way », c’est que ça donne des points, ça donne une tonne de verges à la fiche du porteur, et ça se termine sans contact… Les belles courses des deux autres totalisent une trentaine de verges et se terminent par un plaqué dans la tertiaire.
Nous avons des espions qui nous ont remis l’uniforme de S. Lévesque après la partie et nous l’avons fait analyser par un laboratoire indépendant de Montréal… On a été incapable de trouver une seule once d’ADN de D-Line de ConU sur son uniforme… Les D-Line de l’Ouest de Montréal n’y ont pas touché! Ce faisant, il arrivait beaucoup trop rapidement dans la secondaire et Corey Greenwood & Kyle Smith, tous deux blessés ne pouvaient rien y faire. On sait que la D-Line des Piqueurs semblait très opprimée par les blessures, on a notamment vu Rankin jouer des 2 côtés du ballon, sans compter que « naturellement » les deux bloqueurs au centre des Piqueurs ne sont pas les plus efficaces contre la course, ce qui explique que notre scénario du game preview s’est concrétisé.
Théoriquement, il faut que même si la D-Line ne peut stopper le RB, elle se doit de l’accrocher, le ralentir, ne serait-ce que le toucher, pour lui faire perdre le momentum de sa course et ainsi donner un chance aux secondeurs de closer dessus...
De l’autre côté du ballon, après plusieurs interceptions, lorsque Robert Mackay s’est mis à être plus précis, ce sont les receveurs ConUyens qui les échappaient… disons une partie où rien n’allait et c’était évident que quelques joueurs avaient abandonnés.
Comme quelques commentateurs l’ont souligné, le fait que les R & O ouvrent le jeu d’abord par la course au sol (habituellement ils s’établissent avec le jeu aérien) a été un des facteurs clés.
Les receveurs des bicolores sont toujours aussi gros et habiles, il va falloir être efficace sur les premiers plaqués dans la tertiaire pour les contrôler samedi.
On a été impressionné par la vitesse de #32 Fredo Plessius, qui sur un jeu dans les unités spéciales, s’est donné un angle de poursuite très serré envers Robertson (le joueur le plus rapide des Piqueurs) et l’a quasiment fauché à la cheville !
#34 Kelly Hilaire a démontré de grandes habiletés athlétiques lors de son interception. À voir la grandeur des joueurs de la D-Line et de la secondaire des bicolores dorés, un grand quart-arrière vaut définitivement son pesant d’or dans un affrontement avec les représentants de la ville qui veut un nouveau Colisée.
On a bien aimé votre nouveau à la D-Line, Jean-Phillippe Fortin du haut de son 6’8", on a pas fini de le voir celui-là. Faut dire qu’à sa grandeur, on a pas le choix !
Le hic c’est que les deux lignes des Piqueurs étaient tellement faibles et blessés (Turp a sorti une couple de fois du jeu de peine et de misère) qu’il est vraiment difficile d’évaluer la force de leurs opposants.
Prochain billet, le game preview ! préparez vos pronostics et arguments…