Joseph O'NEILL, Netherland, Éditions de l'Olivier, traduit de l'anglais par Anne WICKE, Éditions de l'Olivier, Paris, 2009 (297 pages).
Je n'ai décidément pas le blogue constant sollicité ces jours-ci par ce qui agite les médias -- mais ne le sont-ils toujours pas --, et qu'on appelle l'actualité : grippe, mort de Lévi-Straus -- très intéressants podcasts sur France Culture laquelle, il n'y a pas à dire, sait faire, si vous me pardonnez cette tournure -- et, tous y étaient évidemment, la commémoration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin. Tout cela, rien que cela. Or, comme il fait très beau depuis quelques jours -- un été des Indiens en novembre ? je me promène beaucoup, profitant du redoux, dans le parc Lafontaine. Le bassin vidé, les feuilles mortes, quelques canards attardés. Je croise souvent la cohorte des mamans à poussette faisant leur gymnastique derrière leur vocifératrice de monitrice : qu'en pensent les marmots ainsi véhiculés ? D'ailleurs j'en venu à penser qu'elles habitent, telles des fantômes diurnes, dans le parc, agitant leur corps puerpéral à la recherche non du repos éternel mais du corps parfait.
Longue digression pour en arriver au roman sur lequel l'Amérique s'est jetée ayant appris que le candidat OBAMA le recommandait, -- après OPRAH, le club OBAMA ? -- que je viens de terminer au soleil ponant et dans la perplexité. Je médite un peu là dessus, et vous reviens.