Kisses from Paris.

Publié le 10 novembre 2009 par Didier Vincent
French Kiss



Il y a quelques choses d'un brin convenu dans ce court de Yvan Attal avec ses cadres voyeurs et ces amoureux, façon Peynet qui déambulent, ébahis l'un de l'autre. La fille est jolie. Changeons une lettre, ça donne : la ville est jolie. Et, d'une désabusion un peu lancinante et glacée, nous suivons ce couple dans sa dérive. la couleur dominante de Paris, c'est le gris, un camaïeu qui grise. L'affèterie du film est touchante, du reste, en ce qu'elle veut rendre gris sur gris en une vision distancée et légèrelent ennyuée du couple. Parfois, ça ressemble à du Lelouch ; à un Lelouch qui aurait commis un clip où le trivial côtoierait le sublime. On essaie de se laisser aller en se disant que c'est calculé. le genre de film qu'on ne fait qu'entrevoir, comme une ville d'ailleurs. Comme l'amour , même.

Kisses From Paris