Sons of Anarchy – 2x09 – Fa Guan

Publié le 10 novembre 2009 par Mrbrown

La grande prêtresse du porno et amie des Sons, Luann, est morte. Bien que ce meurtre soit l’œuvre de Georgie, producteur concurrent (ou de Zobelle, bad guy de la saison, l’épisode laissant planer le doute), Clay considère que l’unique responsable est Jax, et lui ordonne de fermer le Caracara, leur studio, qui a pourtant rapporté au club plus d’argent que les ventes d’armes, le domaine de prédilection de Clay. L’affrontement entre les deux hommes continue de détruire le club, et ses membres vont devoir choisir un camp.
Chaque semaine le même dilemme.
Comment parler de la perfection, sans y ajouter un étalage racoleur de superlatifs, qui ne sont là que pour flatter l’ego et ne renseigne en aucun cas les lecteurs sur ce bonheur de show qu’est Sons of Anarchy, grande réussite devant l’éternel, et qui souffle de plus en plus à chaque épisode.
Et voilà, on en fait encore trop.
Faut dire qu’on ne peut que s’incliner bas chaque semaine, tant l’équipe derrière la série va loin, dans un crescendo de violence et de noirceur qui ne semble jamais s’éteindre. L’arc autour du juge, et les tortures psychologiques et physiques qu’il va subir, est d’une intensité rare, laisse avec un malaise flagrant et un goût malsain fort en bouche. Même si elle a tendance à s’éparpiller dans les intrigues, jusqu’à être parfois un peu difficile à suivre, la série retombe toujours sur ses pattes, comme si tout avait été précisément étudié et pensé avant. A chaque fin d’épisode, tout se recoupe pour une explosions d’évènements, de sentiments dévastateurs qui laissent les personnages au plus mal.
Jusqu’à la semaine suivante.
On entre dans la dernière ligne droite, et jamais la série n’a été si imperceptible. Tout peut arriver, et le spectateur va encore en sortir sonné, comme si c’était la première fois qu’il voyait un aussi grand show.
La preuve – s’il en fallait encore une - que c’en est un.
Un épisode quasi parfait, qui se démarque du tout venant télévisuel par sa noirceur, sa violence et surtout sa qualité irréprochable.
Du très grand travail, ça en deviendrait presque indécent.
9/10