Un rapport rendu public par l’Institut de veille sanitaire et l’Institut de la Santé et de la recherche médicale, révèle que cinq cas de cancer de la plèvre dus à l’exposition passive à l’amiante ont été diagnostiqués parmi les enseignants chercheurs ou des ingénieurs du campus universitaire de Jussieu.
Ces personnes ont travaillé entre 10 et 35 ans sur le campus, dans des locaux à structure métalliques, protégés par un flocage d’amiante, destiné d’en améliorer la tenue au feu en cas d’incendie.
Ce personnel, qui n’a pas manipule d’amiante, a été victime, comme on vient d’en apporter la preuve, pendant de longues années, d’une exposition passive à l’amiante