Depuis quelques temps, j’ai noté que The Economist s’inquiétait de ce que les USA et l’Occident faisaient peu pour promouvoir la liberté politique au sein des pays émergents. Il revient sur ce sujet à l’occasion des vingt ans du mur de Berlin.
Sa conclusion : la globalisation a gagné, la liberté a perdu. Indifférence de l’Ouest. Les milieux d’affaires se satisferaient-ils de régimes peu démocratiques tant qu’ils peuvent commercer avec eux ?
Et si, une fois de plus, ils se berçaient d’illusions ? Et si la globalisation ne fonctionnait pas du fait d’un amour spontané des pays émergents pour le commerce, mais par la main de fer américaine ? Et si l’affaiblissement des USA faisait que le libre échange perde tout attrait ?
Et, alors, serait-on loin de l’affrontement ? The Economist rappelle que la première globalisation s’est interrompue en 1914.