Seulement, depuis, tout se détraque. Alain Juppé, qui l'accompagnait, a d'abord confirmé qu'il y était dès le 9 novembre avant de se retracter car c'était le lendemain. Date confirmée par d'autres témoins présents ce jour là. Qui plus est, le récit du président comporte plusieurs anomalies dont la moindre n'est pas d'avoir anticipé cette information alors que ça a surpris tout le monde. Il a aussi parlé d'une foule qui s'amassait près de la porte de Brandebourg alors que le 9, elle était à un autre endroit de Berlin. Bref, en un mot, comme en cent, il nous a pipoté et ça s'est vu !
Vous me direz que ce n'est pas très important, et c'est vrai. Seulement c'est symptômatique d'un homme qui ne supporte pas de ne pas être au centre du maësltrom médiatique. Il se doit d'être en permanence le héros du 20 heures alors que personne ne lui demande. Par ailleurs, le mensonge est symbolique car quand quelqu'un vous ment à plusieurs reprises, la confiance est écornée et on n'arrive plus à le croire.
Et pourtant, il faut bien lui reconnaître quelques hauts faits d'armes.
- Il a instauré un bouclier fiscal protégeant nos amis les plus riches.
- Il a privatisé GDF un an après avoir promis le contraire.
- Il a voulu propulser son fils Jean à la tête de l'EPAD.
- il a fait obtenir une subvention refusée au départ à son fils Pierre, producteur de rap.
- Il a mis Carla Bruni dans son pieu.
- Il a fait installé une douche à 245 000 euros qui n'a jamais été utilisée
et j'en oublie !
Pour le reste : le pouvoir d'achat, la sécurité, la régulation des banques et des paradis fiscaux et sa présence à Berlin le 9 novembre 1989, il faut juste en rire... ou en pleurer, mais surtout ne pas y croire !
Dominik
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