Logique, la dernière date butoir était hier et personne n'a rien vu venir. Alors certes, « quelques changements fondamentaux » ont été promis pour cette nouvelle mouture et notamment sur le opt-in, c'est-à-dire la présence des oeuvres dans le catalogue. Mais concernant les oeuvres orphelines, pas grand-chose de neuf.
« Compte tenu du calendrier, il est inconcevable qu'ils aient eu le temps de faire de gros changements », pensent certains observateurs. Et pour Peter Brantley, directeur de l'Internet Archive, qui a présenté un plus vaste projet et surtout dépassant les pratiques actuelles d'Amazon et de Google, justement.
Selon lui, le nouvel accord ne peut contenir que des modifications esthétiques, à coups de retouches chirurgicales. Même si Google continuer de clamer le même discours que celui tenu depuis des années : « Ce serait la seule et unique source d'approvisionnement pour tous les livres numériques. » Sauf que non, justement, le projet d'Internet Archive vient se poser là. « Maintenant il est temps de proposer un accès simplifié aux consommateurs à toutes les connaissances, mais tout ne sera pas gratuit », avait expliqué à ce titre Brewster Kahle.
La question maintenant est de savoir surtout si le chèque que Google devra faire pour acheter la situation sera vraiment beaucoup plus important.