Si Milan est, à juste titre, considérée comme la capitale italienne de la mode, il semble que Düsseldorf remporte ce titre concernant l’Allemagne.
Me voici partie à la découverte, improvisée certes, de cette métropole de la Ruhr dont j’avais plus entendu parler pour son industrie lourde que pour ses trésors culturels.
Fatale erreur que de négliger de telles merveilles. Question mode, rien ne manque. La Königsallee offre toutes les enseignes que l’on peut espérer, de Gucci à Escada, en passant par Prada ou Bögner. Dans un autre esprit, on trouve également American Apparel, Joop!, H&M ou encore COS tout à côté. Mais au-delà des boutiques, Düsseldorf accueille les showrooms de ces enseignes, ainsi qu’on les aperçoit à travers les baies vitrées des nouveaux bâtiments.
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Car le vrai choc a été la découverte d’une architecture faite de verre et d’acier, en particulier Medienhafen, l’ancien port industriel de la ville. Aujourd’hui, s’y déploient tours de verre, façades étranges ou encore hôtels de prestige plus impressionnants les uns que les autres.
Ainsi le Colorium de Hartmut Ibing ou encore la façade du Roggendorf-Haus de Norbert Winkels et les personnages improbables de Rosalie.
Il y a évidemment une partie plus ancienne, où la vie nocturne fait fi des contingences météorologiques. Jusque tard (très tard), on peut y prendre un verre, dîner ou simplement se promener dans les ruelles pavées ainsi que me l’a confirmé mon guide. Pour preuve que la ville conjugue confort et esthétique, même le design des toilettes publiques n'est pas laissé au hasard.