Nicolas sarkozy « chute à berlin »

Publié le 10 novembre 2009 par Mj1729

NICOLAS SARKOZY 

« CHUTE À BERLIN »


Le président français Nicolas Sarkozy est-il bien placé pour voler la vedette au milieu des grands de ce monde qui commémore les « 20 ans de la chute du Mur de Berlin », d'une Europe enfin réconciliée, et appelant de tous leurs vœux à un nouvel élan diplomatique au nom d'une paix mondiale durable avec seulement  39% d'opinions françaises positives pour encore diriger la France (un sondage Ipsos de novembre qui paraîtra jeudi prochain dans Paris Match) ?


Ce que nous retiendrons de Berlin qui fête ses vingt ans de liberté, ce n'est pas de savoir si Sarkozy était présent le 9 novembre 1989 ou pas (ces quelques coups de pioche relatés sur sa page Facebook déclenchant encore une polémique après celle de passe-droit de son fils Jean Sarkozy et de l'EPAD) ou s'il participe à l'évènement par pure et simple récupération de la politique internationale en organisant une célébration en duplex entre Paris et Berlin dans le cadre de la réconciliation Franco-allemande au profit d'une tentative de rehausse de sa popularité , mais bien l'exaltation de la liesse populaire grandiose pour commémorer les milliers de victimes commises jusqu'à la chute du mur de Berlin du 9  novembre 1989.


C'est la libération du spectre de tous les fanatismes européens qui nous ont envahis sur deux grandes guerres mondiales et une guerre froide de plusieurs décennies, près d'un siècle d'énergies dépensées inutilement à déployer des machines de guerre infernales qui auraient permis de nombreuses fois la construction européenne et celle du monde de paix, qui auraient pu anticiper et résoudre les problèmes du réchauffement climatique, qui auraient pu aborder et solutionner les famines dans le monde et contribuer au respect de l'environnement globalement dans le respect de la survie des espèces et non de l'extinction de ces dernières, de développer les besoins vitaux de tous plutôt que de détruire...


Quel gâchis et quel discours de l'hypocrisie à l'instar des millions de morts de ce dernier siècle de guerres d'appeler les générations futures de résoudre à elles seules les incompétences de tous ces chefs d'Etat qui ont perdu un siècle de construction européenne en déclarant comme président de la République : «Je suis le président français, vous êtes allemands et deux fois dans l'histoire du 20e siècle, nous nous sommes affrontés dans des tragédies épouvantables", a poursuivi M. Sarkozy. "Si je suis heureux d'être ici, c'est que la chute du mur de Berlin sonne aujourd'hui comme (...) un appel à nous tous à combattre les oppressions, à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des villes, des territoires, des peuples. Voilà donc le message que l'Europe réconciliée est fière de porter et d'incarner dans le monde. Voilà pourquoi les Européens ressentent aujourd'hui dans leur cœur ce que les Berlinois chantaient, au soir du 9 novembre il y a vingt ans, 'wir sind Brüder, wir sind Berliner'" (nous sommes frères, nous sommes berlinois), a-t-il conclu.

Mais en quoi cette libération va changer le cours de l'histoire comme si aujourd'hui les peuples enfin  plus censés, allaient résoudre ce que les hommes du pouvoir actuel n'ont pu réaliser en un siècle, certainement pas sous Sarkozy et les chefs d'Etat de l'Europe des 27... !


La chute, c'est assurément celle de Nicolas Sarkozy et de ses compères politiciens des 27 qui continuent à gérer l'inefficacité du pouvoir capitaliste européen renaissant malgré la crise, demeurant tout autant totalitariste que celui dénoncé pour le « Mur de la honte » car bénéfique non pour l'ensemble des peuples que l'on essaye de convaincre d'être pacifié et docile, mais bien pour une franche d'élus privilégiés qui profitent bien du système, un mur de différence encore fort bien établi et pour quelle libération des peuples véritable... ?