Il s’agira pour nous, en décrivant l’obscur maquis institutionnel français d’expliquer à nos collègues européens en quoi la nouvelle aventure métropolitaine que nous initions, ici à Lyon, avec St-Etienne, le Nord Isère et le Pays Viennois, a vocation à changer la donne pour que L’Euro métropole lyonnaise se hisse au bon niveau en Europe. En effet, cet ensemble métropolitain que nous souhaitons multipolaire, se situe, pour l’heure, bien en deçà des grandes métropoles comme Barcelone, Manchester, Milan ou Francfort. Pourtant avec ses presque 3 millions d’habitants, dotée d’une armature urbaine forte, l’Euro Métropole lyonnaise peut légitimement prétendre intégrer le « club » des grands ensembles métropolitains dont les leaders sont Barcelone (4,8 millions d’habitants), Milan (3,9), Manchester (2,5) ou Francfort (2,5). Face à ces enjeux qui ne sont, loin s’en faut, pas uniquement démographiques, sur les plans de la cohérence de nos territoires, des facteurs aussi importants que le dynamisme économique et une culture partagée en matière de développement durable et d’aménagement, Lyon avec sa région urbaine a vocation à relever le défi métropolitain.
En attendant, pour notre territoire qui, je le rappelle est constitué de plus de 800 communes, 60 intercommunalités, 13 autorités organisatrices de transports et sur…