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Pourquoi prendre aux forts alors que l’on peut dépouiller les faibles.
Publié le 09 novembre 2009 par MarxL’annonce est faite , ils augmentent le prix du tabac. C’est paraît il, pour le bien des fumeurs mais l’Etat n’oublie pas d’encaisser les taxes et surtout ne les reverse pas en totalité à la sécu . Pour la défense de l’environnement , ils imposent la taxe carbone à tous, sans distinction. Taxes , taxes et toujours taxes, qui ne rentrent pas pour les plus faibles, dans les coûts de production ni dans les frais généraux, qui en dernier ressort sont payées par le travail . Le salarié paye trois fois, par son travail, directement prélevées et par sa consommation . Il est à remarquer que chaque fois qu’une taxe baisse et nous l’avons constaté dans la restauration, cela ne profite ni aux travailleurs , ni aux consommateurs . Le différentiel va à la marge. Les caisses de retraites et la sécu sont en déficit et ils oublient de dire que le régime général se porte bien et de préciser que ce déficit n’est qu’une insuffisance de recettes due à la mise au chômage de deux millions de salariés et qu’en situation de plein emploi, ces caisses seraient excédentaires. En fait, dans la situation actuelle, entre les dégrèvements décidés par l’Etat et ce qu’il doit aux différentes caisses, suffiraient à combler l’essentiel du « déficit ». C’est bien une insuffisance de recettes. Ils font comme si l’Etat n’était pas solvable et classent la dette en produits irrécouvrables, comme si . Or la dette existe mais ils préfèrent la classer en déficit car c’est politiquement mieux parlant afin de justifier le but final, l’assurance et les retraites privées .
La multiplication des taxes leur permet de réduire l’impôt le moins injuste qu’est l’impôt sur le revenu , progressif et de le substituer par un impôt proportionnel et le plus injuste. C’est une façon de revenir sur l’impôt républicain et de favoriser les plus forts au détriment des plus faibles et comme cela ne suffit pas encore, ils se dotent d’un bouclier fiscal. Ils n’en ont toujours pas assez, alors ils tentent de s’approprier le salaire différé des salariés que sont les cotisations sociales dites « patronales » sous le prétexte de « charges » à alléger et qui iront dans les poches du patronat. Il faut se souvenir de cette promesse du patronat, emploi salaires et investissements qui devaient être au rendez vous. Les « charges » baissent depuis plus d’une vingtaine d’années et on a rien vu venir. Les aides de l’Etat aux grandes entreprises se sont développées et n’ont développé que le nombre de chasseurs de primes. En fait les plus riches ne veulent pas payer leur du et le disent, eux qui se sont toujours prétendus français et bons français mais nous savons tous que l’argent n’a pas de patrie, comme ceux qui le possèdent. La destination et l’usage de l’argent est déterminé par celui et ceux qui le possèdent. Paradis fiscal est une nouvelle nationalité. Planqué en Suisse pour échapper aux devoirs de tout citoyen français est un acte suprême de patriotisme, à la patrie de l’argent et aux grandes « valeurs de l’humanité », celles qui montent et qui descendent, qui s’achètent et qui se vendent.
Il y a des ingénus, qui de leurs petits bras, veulent sauver la planète. Les voilà en pères fouettards soutenant la taxe que les riches et les forts veulent imposer aux pauvres et aux faibles. C’est plus facile et ça donne l’impression d’être utile. Il n’est pas question pour eux de remettre en cause les rapports de production, la façon et la manière de produire mais ils permettent la gabegie du système et l’épuisement des travailleurs et de la nature. Payer et surpayer n’empêche nullement la capitalisme de poursuivre sa destruction, puisqu’à la fin du compte, il en transfère les coûts sur le travail. Les taxes, on sait en fin qui paie. Ceux qui ne participent en rien dans les grandes décisions, qui les subissent et que quelques Torquemadas montrent du doigt. Pendant ce temps, les forts, les décideurs, les possédants et tous ceux qui en ont plein les poches à force d’affamer d’exploiter et de détruire, ceux là se frottent les mains. A vos taxes cit