Balade de samedi dernier, pile entre deux très grosses averses, mon keum dit qu’on a de la chance avec le temps. Le temps qu’il fait et celui qui passe. Domaine de Certes, donc. Tout d’abord la vue sur le Bassin, contre-jour et marée basse quand la vasière lance des flashes argentés :
Puis au loin les oiseaux. Mouettes, cormorans, foulques bien sûr, c’est ce qu’il y a le plus, piaillant et plongeant, oiseaux noirs dodus avec le bec blanc. Et puis les cigognes, trop loin pour que l’on puisse les identifier sans forcer le zoom. La photo n’est pas terrible, mais oui, ce sont bien des cigognes :
Avant que l’averse suivante ne nous rattrape, nous admirons le ciel et ses couleurs de temps de pluie, souvent les plus belles :
Et pourtant il y a une ombre au tableau, toujours la même, j‘en avais parlé dans le blog du temps d’avant : les chasseurs. Ils arrivent en fin d’après-midi pour titiller le colvert qui rentre au bercail. Habillés comme des militaires qui partent en guerre, éventuellement accompagné du fiston de 10-12 ans : y’a pas d’âge pour apprendre à être con. Et surtout, bien qu’un panneau à l’entrée du domaine interdise la circulation du deux-roues, à moteur ou pas, le chasseur se pointe en pétarou. Ça pue et ça fait du bruit, ça éclabousse dans les flaques, ça transporte même l’épagneul dans un panier : faudrait pas que Médor ait les pattes sales pour choper le caneton.