Bien sûr, on imagine déjà la violence des attaques qui vont fuser vers Antoine Dole pour la parution de son premier recueil, Les autopsies intimes. Car bien entendu, face au diktat des “grandes maisons” d’édition, un auteur de 25 ans ne peut rendre public un tel ouvrage sans être, au mieux, incompris de la plupart et détesté de la majorité des autres. Mieux vaut, c’est certain, débattre sur une auto-fiction insipide, quitte à le faire avec une moue boudeuse. Alors, on l’avoue un brin fièrement : sans tomber dans la béatitude, nous préférerons toujours ici souffrir un peu face à un texte difficile que nous fondre dans le consensus mou.