Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale, l’a annoncé ce dimanche : les douze millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée vont pouvoir bénéficier à partir du 25 novembre, sur la base du volontariat, d’un plan de vaccination contre la grippe H1N1.
Les élèves du primaire (écoles maternelles et élémentaires) seront invités à aller se faire vacciner dans les centres de vaccination (à Saint-Maur un centre sera ouvert à partir du 12 novembre à l’Hotel de Ville) et les élèves de collèges et lycées seront vaccinés directement dans leurs établissements scolaires.
Les parents vont recevoir de la part de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie un bon de vaccination. Pour les enfants du primaire leurs parents pourront les accompagner et répondront eux-mêmes aux questions des médecins concernant d’éventuels antécédents ou risques d’incompatibilité.
« Au collège et au lycée, nous allons organiser la vaccination dans les établissements scolaires« , a annoncé M. Chatel. Les parents « recevront un questionnaire: oui ou non sont-ils d’accord pour que leur enfant soit vacciné? et un autre questionnaire sur les problèmes d’incompatibilité. Et c’est dans l’établissement que la vaccination aura lieu », a-t-il expliqué.
« Ce sont les parents qui décideront si oui ou non leur enfant doit être vacciné » a bien précisé le Ministre, il ne s’agit pas d’une mesure obligatoire.
Concernant les 850.000 enseignants aucune information n’a été donnée. Pour l’instant, ils sont concernés par la campagne de vaccination nationale comme tout assuré social français.
Interrogé sur sa propre vaccination, M. Chatel a répondu n’être « pas vacciné car les ministres ne font pas partie des publics prioritaires. Lorsque les publics prioritaires seront vaccinés, oui je me ferai vacciner ». Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a confié dimanche qu’il n’avait pas encore « pris sa décision » personnelle, à la veille du lancement par le gouvernement d’une campagne massive de vaccination.