Premier jour… démarrage à 14h et voici que miss catastrophe se prépare pour aller rejoindre le club de la mode de luxe… côté vendeuse (ne vous excitez pas trop non plus, c’est déjà assez stressant pour moi!).
D’abord, il a fallut que je m’y reprenne à 3 fois pour mettre un vernis transparent légèrement irisé (dont je vous reparlerai plus tard). Et 3 fois, il m’a fallu tout faire disparaître par un coup de dissolvant… j’ai même réussi à m’en mettre sur le visage, alors c’est pour vous dire les gestes subtils d’énervement dont je suis capable! Résultat, j’y vais les mains nues (ce qui ne m’arrive quasiment jamais…) et je tenterai de faire mieux ce soir, au calme (ben voyons) ! Au moins, me direz-vous, mes ongles sont limés, mes mains « présentables » et pour une première journée c’est tout ce qui compte. Oui, mais…
Ensuite, je me suis lavée, séchée, habillée et … maquillée ! Catastrophe numéro 2, mon smoky regard a bien failli se transformer en œil au beurre noir façon panda de chine. Dieu merci, les cotons tiges existent (je ne sais plus quelle blogueuse avait d’ailleurs réservé un article pour louer leur efficacité… je devrai lui dire que l’un d’eux a sauvé ma journée)… j’ai tout effacé, recommencé, et la deuxième fois fut la bonne mais loin de ce que je suis capable de faire en temps normal. Et là, vous me regarderiez en me disant « oh mais non, ça va…pour une première journée, ça ne choquera personne! ». Oui, mais…
Puis, j’ai parcouru à nouveau le catalogue de la boutique et me suis rendue compte que les noms des produits et les coloris (sachant que le nuancier est très riche) sont tous dans ma tête, mais associés de manière incohérente, inexistante et que j’en invente… moi qui voulais faire mes preuves pour commencer sereinement, si la gérante m’interroge sur les produits, je suis mal barrée… et puis non, j’irai de l’avant et lui dirai que pour le moment, les informations se mélangent, mais que j’y travaille et qu’il me faut encore un peu de temps… que pour une première journée, c’est normal de ne pas tout connaître ! Oui, mais…
Enfin, je me suis mise à flipper en me disant que je n’y arriverai pas, je suis une communicante, j’ai peur sans ordinateur… je pouvais dire que j’avais attrapé la Grippe A, le paludisme…et puis je me suis rappelé que mon homme, ma famille croient en moi, que j’ai le droit à l’erreur et que si jamais je ne m’y plaisais pas (sachant qu’il en faudrait une bonne couche pour que ça me déplaise), j’étais libre. Oui, mais…
Oui, je sais que tout ça est « normal » et j’ai plein de supers arguments en stock, mais je dois vous l’avouer… j’ai peur !
Alors mesdames je vous le demande (oui messieurs, j’ai peur que vous ne soyez pas assez objectifs), est-ce que je suis la seule à être maladroite et tremblante à ce point là en situation de stress ?
crédits photo : Plurielles, l’Internaute, je sais pas, je sais pas non plus…