Le ministère de l'Enseignement et de la Recherche vient de faire part de la démission du président de l'université de Toulon, Laroussi Oueslati.
Ce dernier, mis en cause pour entrave à l'enquête sur le trafic supposé de diplômes au sein de son université avait été suspendu le 19 octobre dernier par Valérie Pécresse. Deux vice-présidents de l'université avaient alors subi le même sort.
Dans sa lettre de démission, l'ancien président invoque, pour justifier sa décision, son « sens des responsabilités », rapporte l'AFP. Le processus démocratique pourra ainsi reprendre normalement son cours au sein de l'université.
Il faudra tout de même d'abord que l'administrateur provisoire, Philippe Tchamitchian, estime que toutes les conditions sont réunies pour pouvoir organiser de nouvelles élections afin de choisir le nouveau président de la structure universitaire.
En attendant l'enquête suit son cours tout en ayant remarqué d'importantes irrégularités concernant « l'application des textes réglementaires régissant la procédure d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études à l'université Sud Toulon Var », pouvait-on lire déjà dans un premier rapport.