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« Au printemps de l’année 1878 vivait à Moscou, dans une petite maison en bois de la rue Chabolovka, un jeune homme d’environ vingt-cinq ans nommé Jacques Aratov. Il demeurait avec sa tante, Platonide Ivanovna, une vieille fille de cinquante ans bien sonnés, qui était la sœur de son père."
Il était beau sans le savoir mais il était aussi maladif, impressionnable et nerveux. Timide et farouche, il vivait seul avec sa tante qui s’occupait de tout et qui l’adorait, n’échangeant cependant pas ensemble plus de dix mots par jour. A la mort de son père qui le voulait chimiste et entomologiste comme lui, il abandonna l’Université pour ne plus se consacrer qu’à la photographie. Il n’avait jamais connu ni fréquenté de femmes et n’avait qu’un unique camarade, Kupfer, un Allemand qui était son contraire, grand gaillard, bon vivant et fort amateur de compagnie féminine. Celui-ci lui fait connaître une jeune et talentueuse actrice et chanteuse d’airs lyriques, Clara Militch. Aratlov est troublé par elle qui ne cesse de le regarder pendant qu’elle chante au théâtre. Elle lui donne un mystérieux rendez-vous dans une rue de Moscou, mais il ne la comprend pas et ils se séparent sur un malentendu. Cependant, lorsqu’elle repart en tournée, il l’oublie vite jusqu’au jour où il apprend par hasard qu’elle s’est suicidée, en absorbant du poison sur la scène où elle se produisait. Très ému, il va chez elle et rencontre sa sœur qui lui donne le journal de Clara Militch prouvant son amour pour lui et que ce suicide n’est dû qu’à son indifférence!
A partir de cette révélation, des rêves vont venir perturber ses nuits jusqu’à le rendre malade. Malgré les tendres soins de sa tante, il dépérit et croit voir Clara Militch au pied de son lit, chaque nuit ! Il sent sa présence et ses baisers, il est heureux ! Fiévreux, il s’alite et ne se relève plus ! Il meurt rapidement, un sourire béat aux lèvres.
C’est « une incroyable et bouleversante histoire d’amour par-delà la mort » explique l’éditeur !
Je pense que la traduction, aussi bien faite soit-elle, doit faire perdre beaucoup de son charme et de son attrait à cette histoire des plus romantiques mais une telle nervosité liée à tant de naïveté et de fragilité chez un jeune homme cultivé me laisse de marbre. Il me semble presque un extra terrestre. J’ai aimé lire cette nouvelle plus par curiosité que par sympathie avec les personnages !
Clara Militchpar Ivan Tourguéniev (folio, 2 euros), traduit du russe par Françoise Flamant,
Titre original : Après la mort. 3e livre lu dans le cadre du challenge de Cynthia, (Folio 2 euros)
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 19 novembre à 14:58
le zombie n pas à la mode le zombie est un outsider que tout le monde déteste le zombie n pas dupe même s'il l'est