Il s’en déroulait des événements insensés, il s’en bousculait des sentiments peu farouches, il s’en érigeait des avenirs pas très raisonnables.
C’était tout un univers invisible qui prenait forme entre deux gorgées de rhum, dans le tintement des glaçons, sous la pergola parcourue par la brise d’été, douce comme un souvenir d’enfance.
Dans ce monde distillé, nos cœurs éthanols étaient rois, l’ivresse notre devise. Nous baignions dans l’opulence des rêves, plus riches que jamais.