Bien que je puisse comprendre la stratégie des uns et des autres à l’approche des élections régionales, qu’on ne me demande pas de l’approuver. En effet, certaines qualités et critères personnels aiguillonnent mon jugement : la fidélité, l’honnêteté, la sincérité; aux principes, aux hommes et aux femmes, à la ligne de conduite, à l’orientation politique, et à la cohérence idéologique.
Or, force est de constater que les alliés d’hier sont les équilibristes d’aujourd’hui. Et cela me fait mal. Ils étaient mes consanguins, mes cousins originels, ma filiation paternelle…
Pourtant, ils vont sans le dire franchement monter au front avec d’autres, en se trompant de combat. A vouloir sauvegarder leurs (bien maigres en vérité) petits intérêts, ils ont déjà perdu leur âme.
A choisir une ligne qui se voudrait pragmatique, ils justifient les propos des dégoûtés de la politique, qui pourrait effectivement se montrer, dans les faits, bien plus noble… Contribuant par leur comportement schizophrène à la désaffection des urnes.. Là où des convictions plus fortes que leur seul souci d’aller à la soupe pourrait imposer le respect. Et le vote. Contre notre ennemi commun : la droite sarkozyste.
Mais la chair est triste hélas, et j’ai lu tous les livres… même Das kapital.
Il ne me semble pas qu’y figure la nécessité de renforcer la présence de ceux qui nous ont plongé dans ce marécage… et que l’on nomme, en langage clair, les libéraux. Même socialistes. Qui ne sont pas toujours, comme l’histoire récente l’a démontré, vraiment de gauche…