Avec le mois de novembre débute la saison des prix littéraires. Comme les feuilles mortes et les test-matches d'automne, les Goncourt, Renaudot et autres Femina égaillent la grisaille de nos journées maussades (et surtout les polémiques qui ne manquent pas de les accompagner)
Pour célébrer cette tradition littéraire, Renvoi aux 22 distribue également ses prix, pour des oeuvres "Goncourisées" qu'on jurerait écrites pour le ballon ovale. Sont donc distingués (entre parenthèse l'année d'obtention du prix) :
L'équipe d'Angleterre, pour Force Ennemie (1903),
La demi-finale Afrique du Sud / France 1995 pour Ecrit sur l'eau (1908)
La demi-finale France - Nouvelle-Zélande 1999 pour Le feu (1916)
Denis Lalanne, pour Un homme se penche sur son passé (1928)
Gareth Edwards, pour L'empreinte du dieu (1936)
Frédéric Michalak, pour Mal d'amour (1931)
Les Argentins de l'équipe d'Italie, pour Faux passeports (1937)
Tim Horan et Jason Little, pour Les enfants gâtés (1939)
Byron Kelleher, pour Histoire d'un fait divers (1946)
Le PSG pas prêteur de son stade, pour Saint-Germain ou la négociation (1958)
Les supporters de Toulon vis-à-vis de leur club, pour L'Adoration (1965)
Les Grands CHelems français dans le Tournoi, pour Les fruits de l'hiver (1968)
Mathieu Bastareaud, pour Les bêtises (1971)
Alain Estève, pour L'Ogre (1973)
L'équipe de Galles 1969-1979, pour Les Flamboyants (1976)
Jo Maso, pour Dans la main de l'ange (1982)
L'Aviron Bayonnais, saison 2009-2010, pour Les égarés (1983)
La demi-finale Australie-France 1987, pour Un grand pas vers le bon Dieu (1989)
Le match d'ouverture de la Coupe du Monde 2007, pour Les filles du calvaire (1991)
Le quart de finaleFrance-Nouvelle Zélande 2007, pour La bataille (1997)
Richard Dourthe, pour Je m'en vais (1999)
Les arbitres des matches de Richie McCaw, pour Les Bienveillantes (2006)