Néanmoins, faites comme moi, relisez là. Là, maintenant « s’assembler pour faire un noyau plus lourd », « dégager des quantités d’énergies », « attraction », « interaction forte ». Que rajouter ? Rien, si schnell ! Et ce qui était valable il y a 20 ans, l’est encore plus aujourd’hui.
Avoir raison avant l’heure est flatteur, mais cela ne réécrit pas l’histoire. Et plus que l’on parle d’heure. C’est l’heure. Si avant cela ne l’était pas, demain, il pourrait être trop tard.
Oui, oui, comme sur d’autres dossiers, les historiens piocheront dans les interventions des PV du Conseil Régional et dans les archives de journaux. Mais l’on en est plus là. L’heure est simplement à l’action.
Si l’union fait la force, la désunion fait la farce
En rugby, lorsque l’on n’est pas en mouvement. On est mort et si en plus on se fait percuter à l’arrêt. On vole. Voilà sans doute pourquoi on parle de pack pour l’Alsace. Outre la compétence générale pour la région, il faut des institutions simples, reconnaissables de tous les citoyens, même ceux qui n’ont pas fait l’ENA ( et surtout ceux-là).
Il faut fusionner les départements et la région, mais surtout fusionner les hommes, les femmes, les talents, les ressources. Mais il ne faut pas s’arrêter là, l’expansion économique doit parler d’une seule voix. Fini le Yalta des « agences « , des « services ». Il faut pousser cette union partout.
Eh oui, en ces temps secoués, n’oublions pas que si l’union fait la force, la désunion fait la farce. L’Alsace, de par son histoire est idéalement placée autant que dimensionnée pour innover.
Mais que l’on s’entende bien, il ne s’agit pas de changer une couche du mille-feuille administratif français, il faut mettre en avant une nouvelle recette de la gastronomie alsacienne et institutionnelle. Une recette qui fasse rayonner l’Alsace et qui donne envie à chacun de s’engager et de prendre sa place dans un pack qui non seulement poussera, marquera des essais, mais donnera la victoire à une région toute entière. Oui, toute entière !
Une fusion, vite et bien.
D’où étais je parti ? « La fusion nucléaire est un processus où deux noyaux atomiques s’assemblent pour former un noyau plus lourd. La fusion de noyaux légers dégage d’énormes quantités d’énergie provenant de l’attraction entre les nucléons due à l’interaction forte ».
Nucléaire ou pas (selon les philosophies), la solution est claire : Une fusion, vite et bien !
STB (www.hoenheim.com)