En ayant mobilisé plus de 3 millions de foyers à participer à l’opération symbolique des « 5 minutes dans le noir », l’Alliance pour la Planète a su, une nouvelle fois, fédérer les français et prouver sa légitimité.
Mardi, entre 19h55 et 20h, les interrupteurs de la France entière ont été les témoins conducteurs d’une énergie engagée, dans la lutte contre la destruction de notre planète.
Oo…oOo…oO La tour Eiffel et de nombreux monuments parisiens, Notre Dame de la Garde à Marseille, les Hôtels de Ville d’Arles et d’Amiens ont aussi été plongés dans le noir afin de s’associer à ce mouvement solidaire.
Mais cette année, le regroupement écolo a décidé d’aller encore plus loin…
… et de tirer une bonne fois pour toutes les oreilles de nos amis publicitaires !
En effet, à l’occasion des discussions du Grenelle de l’environnement, l’Alliance a dénoncé l’usage abusif et non contrôlé de l’argument écologique dans les publicités, ayant pour conséquence l’entretien de la demande de produits « énergivores »
Voici quelques publicités vivement critiquées par l‘Alliance pour la Planète :
« L’homme a toujours rêvé d’apprivoiser la Nature »
Critique : La publicité met en scène un ours alors que, à cause de la pollution, entre 15 et 37 % des espèces terrestres seraient ainsi menacées d’extinction.
« 206 HDI. Plus propre. »
Critique : Le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne posséderait pas.
« Peugeot 307 HDI : 99,9 % des émissions de CO2 en moins. »
Critique : Il est reconnu scientifiquement que les véhicules diesel rejettent des micro-particules provoquant de nombreux décès par maladies cardio-pulmonaires.
Le collectif environnemental exige donc des entreprises et des annonceurs, un respect de leur engagement déontologique ainsi qu’une introduction des associations et pouvoirs publics dans le contrôle et la vérification des publicités.
En effet, le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP), responsable de l’AUTO-régulation du système publicitaire et de ses acteurs, avait jusqu’alors un pouvoir total sur la validation des campagnes…
L’Alliance, elle, demande maintenant une CO-régulation.
Les Organisations écologistes sont actuellement en phase de négociation avec le BVP, l’Union des annonceurs (UDA) et l’Association des agences conseils en communication (AACC).
Ces derniers ont tout de même affirmé leur volonté de signer « une charte d’objectifs et d’engagements en faveur de la publicité responsable » avec le ministère de l’Environnement et de mettre en place une commission d’évaluation annuelle de la production publicitaire.
- o - o - Hé oH ! - o - o -
Mes chers annonceurs, nous avons LA solution ! ;o)
imagiin participe pleinement au respect de l’environnement.
Pas de prospectus, pas de pollution visuelle, pas d’énergie dépensée dans les moteurs des panneaux déroulants, juste le strict minimum pour un résultat maximum.
Alors pourquoi continuer à gaspiller toujours plus ?