Forcer les entraves de nos chaînes

Par Celinouchka
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Entendre des accords mortuaires, funèbres, qui résonnent dans sa tête. Comme un marteau, BANG, BANG, BANG…Encore et encore, encore, encore, plus fort, toujours plus fort.

Sentir sa peau se plisser, il fait si froid, si froid, dans cette pièce surchauffée. Mon cœur est de glace, de marbre froid, fumant de givre.

BANG, BANG, BANG, les accords résonnent, ils nous rappellent à la vie, parlent de la mort et nous montrent, malgré eux, la vie.

Chemin de souffrance qui nous montre la réalité, notre monde, et notre faiblesse, BANG, BANG, la mort est si proche, la souffrance est en nous, une souffrance qui nous caractérise, qui nous fait VIVRE !

Un cri de lumière, BANG, qui nous traverse, nous éblouit, nous jette à terre.

Le murmure incessant de la mort qui rôde autour de nous, le galop féroce des walkyries qui n’attendent que cela, de nous prendre, nous, nos vies, de nous emporter.

Tout s’emmêle sous mes doigts, qui tapent, frappent ce clavier avec violence, je voudrais le noyer, le tuer, comme il me tue, comme cette musique qui hurle, me fait hurler, souffrir, et mes doigts qui courent, mes yeux qui se ferment, et tout s’emmêle, encore, et encore.

BANG, BANG, BANG !!!REVEILLE-TOI, VIVANT, SORS DE CE ROYAUME DE TENEBRE ET DE TRISTESSE !!

Du sang, sur mes mains, sur mon corps, dans mon être, mon cœur transpercé de flammes épaisses.

Et je suis vide, vidée de mon sang, vidée de tout.

Seule la vie m’anime, cette vie visible dans ces accords macabres, cette vie que l’on voit dans la mort.

Une main m’emporte, me fait me retourner.

Tout est fini.