Afrique du sud. « Concernant la sécurité, la représentante du CO a indiqué que le gouvernement sud-africain a injecté 1, 3 milliard de rands pour le recrutement supplémentaire de policiers et d’agents de sécurité. ‘’Nous avons planifié tout ce qui a trait à la sécurité’’, a assuré Tumi Dlamini. Quelque 31 000 agents supplémentaires seront recrutés de juin à juillet dans différents sites et villes hôtes de la Coupe du monde, selon Mme Dlamini. » source
Brésil. « Pour M. Genro, "en choisissant Rio, le CIO était conscient de tout le travail que nous avons entrepris pour réduire et prévenir la violence." La criminalité à Rio ne pourra disparaître "par magie" du jour au lendemain, a convenu M. Cabral, avant de s'engager à garantir la sécurité des JO : "Nous avons dit au CIO que ce ne sera pas facile, et ils le savent. Mais nous pourrons mettre dans les rues 40 000 policiers et assurer le succès des Jeux." Elu gouverneur en 2007, M. Cabral a lancé une offensive sans précédent contre le crime organisé qui s'est soldé pour l'instant par l'indéniable "pacification " de quatre favelas occupées en permanence par des policiers de proximité. Quatre favelas sur les 1 020 que compte actuellement la ville. » source
La question est : pourquoi a-t-il fallu attendre quelques « événements sportifs » -en soi assez dérisoires- pour assurer la sécurité de millions de personnes dans ces quartiers Sud africains ou Brésiliens ?
Réponse : « La Coupe du monde est une tribune pour attirer les médias, les investisseurs sur le continent et l’Afrique du Sud (…) Il est temps pour l’Afrique de réclamer son droit, sa place dans l’économie mondiale. » (Tumi Dlamini, chargée des relations internationales au Comité d’organisation (CO))
Ca a le mérite de la clarté…Comme quoi, quand on veut vraiment...