Octobre. Pour certains, c'est le mois du froid qui s'installe, des chaussettes à ressortir, de la
grippe qui arrive. Pour d'autres, c'est le coeur du sujet, le vif de la saison, le mois où l'on emmagasine de quoi tenir. Et enfin, pour quelques rares, c'est un mois de stress, d'angoisse et de libération. Comme pour Sophie Deraspe (
Rechercher Victor Pellerin) qui dévoilait, en octobre, son tout nouveau film
Les signes vitaux, petit bijou d'humanité, de lumière et d'émotion pure, lors du Festival du Nouveau Cinéma (sortie en salles le 5 mars 2010).
P45 a eu l'excellente idée de lui faire commenter le mois ici
6 octobre – Visionnement de presse
Puisque Marie-Hélène a aimé ce film, je nous sens invincibles. C’est mon deuxième long métrage. Je sais comme il est psychiquement ardu de se soumettre à la critique qui encense ou qui démolit, voire qui méprise. Qu’est-ce qui me pousse à aller me jeter dans l’arène comme ça? Je ne suis pas du monde. Je dors mal.Sophie Deraspe est une cinéaste sensible. Et ce n'est pas la moindre de ses qualités.